« Quand on se prend pour quelqu’un de sérieux, c’est tellement bête que Dieu lui-même est déconcerté », écrivait le Père Loew. Combien c’est bien dit et…
Au nom du Père et du Fils et… de la Mère?
Il me semble que toute méditation sur la Trinité devrait commencer par une contemplation de l’Esprit saint, l’insaisissable compagnon qui fait aimer le Fils et…
Le jour qui ne finit pas. Pensées pour Pâques
Le temps de Pâques est serré et abondant à la fois. Les trois jours du triduum ne sont pas trois jours. C’est un jour sans…
Résurrection de Lazare. Lire l’évangile avec le nez
Et si, en guise d’introduction, on reprenait en une phrase, le titre : l’évangile de la résurrection de Lazare est un texte à lire avec le nez.
Les noces de la samaritaine ou du bon usage des ragots
Il y a trois face à face dans l’évangile d’aujourd’hui. Ça commence par la rencontre de Jésus et de la samaritaine. Puis ça passe au…
Tu as changé mon deuil en une danse
L’évangile tout entier, telle est de plus en plus ma conviction, est à lire sous le signe du Jubilé. C’est-à-dire sous le signe de l’abondance, du…
Transfiguration: fenêtre sur l’avenir. Ou l’économie de la promesse
L’économie repose sur le règne du cash. Celle du Royaume exige la foi non au cash mais à la promesse. Car ce Royaume de Dieu est toujours un royaume qui vient.
Les tentations. Critique céleste des royaumes terrestres
L’évangile des tentations nous présente le pouvoir (3e tentation) et deux de ses coordonnées essentielles : le pain (1er tentation) et le cirque (2e tentation). Le pouvoir a besoin de se légitimer. Et c’est par le pain et le spectacle qu’il y parvient.
L’arbre n’est peut-être pas si stérile
Dans la logique des paraboles agricoles, après l’ivraie, ce figuier arrive à point. Le semeur se demande en effet si la règle de l’ivraie s’applique aussi à la plante stérile. Il comprend bien mais ça l’énerve.
Le bon grain au coeur de l’ivraie
Le semeur a semé. Il est allé dormir. Au matin, il a profité du chant des oiseaux. Mais l’après-midi, il remarque que de l’ivraie qu’il n’avait pas semée (qui fait ça ?) a également poussé. Parbleu !
La parabole du fruit inattendu
Le semeur a semé. Il est invité à aller dormir, jusqu’au moment où, à la moisson, il lèvera la faucille. Et en attendant ? Voici : les oiseaux s’amusent dans les ailes de la plante qui pousse.
Le semeur qui s’en va dormir
Le semeur d’hier est appelé aujourd’hui, après avoir semé, à aller dormir. Quelle sagesse !
La parabole du semeur?
Et si la parabole du semeur parlait d’autre chose que du semeur ? Tout grain perdu, y dit aussi Jésus, ne tombe pas forcément sur une mauvaise terre. Une…
Et, d’abord, qu’est-ce qu’une parabole?
Vous l’aurez compris. Pour le Carême, je reprendrai, jour après jour quelques-unes de mes lectures des paraboles. Et aujourd’hui, la question est : qu’est-ce qu’une parabole ?…
La baffe, l’autre joue et la réplique
Il y a deux types de chrétiens. Ceux qui n’ont pas d’ennemis. Et ceux qui en voient partout. Les premiers ne peuvent pas aimer l’ennemi : ils n’en ont pas. Les seconds, non plus.
L’appel et le rappel. Souci de soi, souci de l’autre
Épictète disait : « L’art de vivre a pour matière la vie de chacun. » Et Jésus lui répondit : « L’art de vivre a pour matière la vie du prochain. »
L’ingrédient qui se prit pour un plat
Dimanche dernier, les pauvres sont déclarés heureux. Et voilà qu’ils sont prêts d’attraper l’orgueil des humbles. Alors, Jésus ajoute tout de suite après qu’ils ne sont que des ingrédients.
Les béatitudes. Du bonheur à la voix passive
La première des béatitudes en est la clé de voûte. Souvent attaquée, elle résume les autres en chantant que le bonheur se conjugue à la voix passive.
Le fumier en fleur: l’idée d’Église
Jésus ne cesse de comparer le Royaume à un grain planté en terre ou doit-on dire dans du fumier! Voilà, selon Matthieu, où commence l’Église.
L’agneau et le bouc. La révélation du péché
Le temps ordinaire, temps de l’Église. Et l’Église, dit la formule, c’est le Christ continué. Avant d’en venir à sa figure dimanche prochain, d’abord la figure de son Maître.